Je m’interroge sur la place de l’homme dans son environnement urbain. C’est un travail sur les images virtuelles qui recouvrent les
palissades des chantiers de constructions d’immeubles ou le réel à venir est proposé avec une certaine idée. Dans un premier temps, on s’attarde et on se joue du côté anecdotique des images
virtuelles en confrontation avec la réalité. Ensuite, on plonge et on observe le monde dans lequel les images virtuelles et les promoteurs immobiliers veulent nous plonger. Cette réalité idéale
de façade faite de mise en scène contemporaine, agréable, lumineuse et luxuriante jusqu’au balcon offre une vision sécurisante et sereine.
Dans ce monde, il y a des personnes avec le don d’ubiquité. Dans ce monde, il n’y a presque jamais de personnes de couleurs, même si
la construction à lieu dans des villes ou il y en a une forte majorité. Dans ce monde c’est toujours l’été.
C’est la mise en abyme d’une réalité.